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A l’annonce de la mort de Daniel Balavoine, j’ai pleuré.J’avais 15 ans. Je n’étais pas une fan, mais cet homme me touchait. Je ne le connaissais pas vraiment avant sa mort, je me suis juste rendue compte que je chantait ses chansons par cœur à et je me suis mise à écouter toutes les émissions radios qui parlait de lui à l’époque, le soir dans ma chambre d’enfant sur mon premier radio-cassette. Cet homme était extraordinaire. Il avait déjà saisi l’évolution vers laquelle nous allions. C’était un précurseur, un visionnaire, un homme de valeurs qui défendait des valeurs humaines fortes.
J’ai pleuré pendant une année presque tous les soirs dans mon lit, j’avais de la peine d’avoir perdu un être cher. C’était étonnant cette tristesse que j’ai porté longtemps dans ma chair.
Adulte je me suis posée la question pour comprendre cette soudaine admiration que j’ai eu pour cet homme. J’ai entendu qu’il était mort parce qu’il avait fait tout ce qu’il devait faire sur cette terre et que rester plus longtemps risquait de le déprimer. Son âme avait choisi de partir en laissant ses forts messages sur la vie. Il partait avant de baisser les bras et de perdre son énergie et sa foi en se battant contre des moulins à vent. Il avait pourtant un enthousiasme puissant sur l’évolution de l’être humain.
Je suis encore aujourd’hui émue quand je pense à lui et j’ai même la gorge qui se noue. C’est étrange les effets de certaines personnes sur nous. Balavoine a été mon premier guide. Je voulais lui rende hommage aujourd’hui.
“Et j’ai souvent souhaité, Partir avant les miens,Pour ne pas hériter ,De leur flamme qui s’éteint ,Et m’en aller ,En gardant le sentiment ,Qu’ils vivront éternellement, Et simplement , Qu’ils fassent que la nuit soit claire, Comme aux feux de la Saint-Jean, Que leurs yeux soient grands ouverts, Pour fêter mon enterrement . Père et mère, sœurs et frères,Je vous aime puissamment , n’adresser aucune prière,Où que j’aille je vous attends, La poussière Vit hors du temps. Il faut rester à la lumière, Dansez, buvez en me berçant, Que je vous aime en m’endormant. “
Partir avant les miens Daniel Balavoine.
Cette chanson je l’ai en tête depuis et je la chante souvent. Un initié cet homme était, c’est sur.
Voici une autre chanson que j’adore:
Tous les cris les SOS
Comme un fou va jeter à la mer
Des bouteilles vides et puis espère
Qu’on pourra lire à travers
S.O.S. écrit avec de l’air
Pour te dire que je me sens seul
Je dessine à l’encre vide
Un désert
Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m’entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j’envoie
Difficile d’appeler au secours
Quand tant de drames nous oppressent
Et les larmes nouées de stress
Etouffent un peu plus les cris d’amour
De ceux qui sont dans la faiblesse
Et dans un dernier espoir
Disparaissent
Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m’entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j’envoie
Tous les cris les S.O.S.
Partent dans les airs
Dans l’eau laissent une trace
Dont les écumes font la beauté
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent
Mais les vagues les ramènent
En pierres d’étoile sur les rochers
Et j’ai ramassé les bouts de verre
J’ai recollé tous les morceaux
Tout était clair comme de l’eau
Contre le passé y a rien à faire
Il faudrait changer les héros
Dans un monde où le plus beau
Reste à faire
Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m’entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j’envoie
Tous les cris les S.O.S.
Partent dans les airs
Dans l’eau laissent une trace
Dont les écumes font la beauté
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent
mais les vagues les ramènent
En pierre d’étoiles sur les rochers.