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Je vois beaucoup personnes que j’ai suivis il y a longtemps, ou de nouveaux visages qui arrivent, épuisées, désabusées, presque résignés qui vivent des up and down constamment depuis le début d’année. Ils me disent :

“Je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas la pêche. Je n’arrive pas à être bien tout le temps et me satisfaire de ce que je vis.

J’oscille entre une vraie envie de faire des choses et un état de mollesse et de lourdeur sans pareil, qui ne m’aide pas du tout à faire quoi que ce soit.“

Mais que nous arrive-t-il?

On vit une année traumatisante. Je l’avais annoncé depuis 2009 et dans la conférence de 2014 que nous allions vivre les deux années suivantes très difficilement. A l’époque je n’imaginais même pas la teneur de la dureté de l’impact de ces deux attentats parisiens dramatiques sur les mois qui allaient suivre. Tout s’est accéléré depuis.
Et aujourd’hui nous vivons le contre coup de ces chocs émotionnels, le contre coup de cette années troublante et violente.

Elle a généré des émotions de colère, de tristesse et de peur. Comme la violence de ces événements se rapproche de plus en plus du présent et de notre réalité (dans le métro, les restaurant, dans la rue, dans une salle de concert, a la terrasse du café) , c’est comme si les évènements s’étaient accélérés et quand même, le temps s’était rétrécis.

Et comme nous n’avons pas l’habitude de vivre nos émotions, ces trois dernières , la peur, la colere et la tristesse ont pourtant été tellement fortement ressentie par la majorité des français et comme nous sommes dans la même galère ou presque… Elle a appuyé sur la dose d’émotions retenue à l’intérieure de nous… Le couvercle bien vissé est entrain de se déboulonner à grande vitesse. Nous sentons tous cette tension dans l’air, c’est électrique.

Et comme nous sommes tous plus ou moins en colère contre le système, que nous vivons des injustices au travail. Nous n’avons plus la vision d’une prime ou d’une augmentation… Plus de carotte pour nous faire tenir le coup.

Ces émotions sont venu percuté ce trop plein. Et cela touche de plus en plus de gens.

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Nous avons tous besoin de décharger parce que notre instinct de survie a besoin de se réveiller. Et pour se faire, nous devons décharger ces énormes paquets d’émotions qui bloquent nos sens. Qui nous empêche de bouger, qui nous cristallise. Alors facile:  reposez-vous, respirez,  chantez, pleurez, riez, frissonnez… 

Alors normal que vous n’ayez pas la niac, normal que vous n’arriviez pas trop en faire en ce moment.
Acceptez cette période de ralentissement dans cette accélération du temps. Et digérez.

Avancer doucement avec une belle énergie joyeuse. Allez chercher la 4eme émotion! Nous avons besoin d’ un équilibre entre ces émotions. Nous manquons cruellement de joie.

Il y a de beaux cadeaux en lâchant prise sur ses vieilles peurs, en abandonnant nos colères, en accepter de laisser couler la tristesse:
On rencontre les personnes qui correspondent à votre positionnement et le partage.

Mes amis me demandent où je trouve mon énergie.

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Dans l’acceptation de tous mes moments down.
Dans la confiance que j’ai en mon ressenti de toujours le dire ce qui est juste pour moi.
Dans la force que je trouve dans ma joie, de m’aider toujours à me relever quoi qu’il se passe ou qu’on dise sur moi
Dans l’espérance que j’ai dans l’espoir.
Dans le fait de me poser des que je le peux, dès que je suis fatiguée, dès que je n’ai pas l’énergie d’entreprendre mes démarches urgentes.
Dans l’intuition que j’ai, que la lumière va jaillir de partout un jour.

Dans le cadeau que je trouve derrière chaque difficulté
Dans l’envie de j’ai d’entraider ceux qui tendent la main 

Appliquez plusieurs règles:

1. Je m’autorise du repos
2. Je suis bienveillant avec moi
3. Je m’accorde plus de temps que prévu
4. Je regarde tout ce que j’ai construit jusqu’à aujourd’hui et je suis fièr de moi.
5. Je passe du temps avec les gens que j’aime
6. J’accepte de demande de l’aide si je n’y arrive pas seul.
7. Je souris à la vie, aux autres et à moi-même

8. Je ne m’en veux pas de ne pas y arriver du premier coup ni de recommencer pour la Xième fois

9.Face à chaque difficulté auquelle je suis confronté, je me demande en quoi elle va me faire grandir