Coaching ou thérapie?

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15 ans d’expériences humaines

Je reçois en consultation de voyance depuis 15 ans beaucoup de personnes qui ont entrepris un jour une thérapie et/ou qui y sont encore. Aujourd’hui, les générations qui sont nées entre 1965 et 1885 à la différence de leur parents par exemple, ont entrepris un vrai travail de fond pour être maître de leur destinée et ne pas reproduire les schémas familiaux. Ce n’est pas toujours facile parce que notre cerveau se formate dès notre plus jeune âge et reproduit à l’infini les mêmes réactions… Beaucoup finissent un jour par demander une aide extérieure pour avancer.

Certains de mes clients m’ont demandé il y a plus de10 ans de les recevoir tous les mois pendant un semestre ou une année pour les suivre sur une difficultés dans leur vie. Depuis fin 2007, d’autres m’ont demandé de les suivre en coaching en parallèle de leur thérapie. Certains d’entre eux qui ont fait une longue thérapie, ont aussi envie de changer de méthode d’accompagnement.

Quelle est la différence entre thérapie et coaching/accompagnement ?

Il y a quelques jours j’ai rencontré dans une soirée, un hypno-thérapeute avec lequel Tristan Balguerie et moi  avons échangé sur nos métiers respectifs d’accompagnant. En parlant de son métier, il disait :

« Je me sens plus thérapeute que coach parce que les coachs professionnels considèrent que lorsqu’il y a soulèvement d’une souffrance dans un travail d’accompagnement, il y a thérapie. Et dans mon travail, je ne peux que constater que, dès qu’on travaille sur l’humain, il y a souffrance. »

Je vous avoue que je fais le même constat depuis des années. Cependant, je continue à penser que mon travail est de l’accompagnement ou du coaching et non de la thérapie. Si je sens quelqu’un en grande souffrance, je n’hésite pas à l’envoyer chez un médecin ou à lui conseiller un travail thérapeutique avec un psy.

La différence que je mettrais entre thérapie et coaching, c’est qu’une thérapie est une première démarche hyper importante vis-à-vis d’un tiers pour accéder à la communication, à l’expression de notre mal-être ou de notre envie de mieux-être, devrais-je dire.

Un coaching accompagne une envie de changement après une période de verbalisation de notre mal-être. Nous avons envie de changer notre vie et nous avons fini par comprendre que seul c’était difficile parce que réapparaissent mécaniquement nos schémas répétitifs.

Aller vers un coaching, c’est choisir un accompagnant au changement, extérieur à notre cercle proche. Nous aurons tendance comme pour une thérapie, à trouver quelqu’un que nous ressentons et qui peut avoir les mêmes aspects, caractéristiques physiques ou mentales que les personnes de notre cercle affectif proche.

Chercher une autorité extérieure qui va se substituer à l’autorité familiale pour nous accompagner à grandir est un réflexe naturel et plutôt sain. Reste au coach à apprendre à ne pas être touché par le transfert que peut faire son client. Et je sais de quoi je parle. Nous devenons cette fameuse autorité aux yeux de l’autre dont on peut craindre le jugement comme on le craint de nos parents proches. Seulement le coach ne met aucun but sur l’autre, il ne fait qu’accompagner la réalisation du mouvement personnel de son client. Il l’aide à entrer dans l’expérience tout au plus.

Le résultat d’un coaching

J’ai vu une différence de résultat pendant les 4 premières années où j’ai accompagné des personnes qui voulaient que je les aide à bouger leur vie.

J’ai constaté deux catégories de clients :

1. Ceux qui avaient un grand besoin de communiquer sur leur mal-être et d’être reconnu dans leur souffrance.

2. Ceux qui étaient prêts à bouger leur vie, à remettre en question leur fonctionnement.

La différence au niveau du résultat de leur coaching se marquait de deux manières différentes :

1. Ceux qui avaient juste besoin d’être reconnus dans leur potentiel et qui avaient besoin d’exprimer leurs difficultés et leur problématiques sans remettre en question leur fonctionnement, ont au bout du compte, gagné en confiance en eux. Ils ont fini ou arrêter leur coaching en étant mieux ancré dans leur basket.

2. Ceux qui avaient déjà bien tourné en rond et/ou étaient passé par une thérapie plus ou moins longues et qui étaient prêt à remettre en question leur fonctionnement ou leur manière de pensée, sont arrivé avec le coaching, à réaliser leur but dans un épanouissement et un contentement d’eux-mêmes.

D’après mon expérience, pour entreprendre un coaching et se satisfaire du résultat, on doit être dans une véritable envie de changement dans sa vie. Cela va au delà d’un besoin de comprendre notre vie ou nos blocages ou d’être reconnu dans notre souffrance.

Aujourd’hui, les personnes qui viennent vers moi pour une consultation de voyance ou un coaching ont souvent déjà entrepris un travail de thérapies où elles ont exprimé leur mal-être, leur malaise. Elles ont déjà été entendues et reconnues dans leur détresse.

En venant vers du coaching, elles savent qu’il y a quelques choses à changer dans leur fonctionnement d’adulte et elles n’y arrivent pas toutes seules. Elles ont déjà essayé plusieurs méthodes, écouté les conseils de leur entourage, lu des livres de développement personnel, se sont motivé et fouetté pour changer. A force de tourner en rond et de répéter les mêmes erreurs à leur yeux, elles ont envie d’un regard neuf, extérieur, pour les accompagner dans ce changement.

L’image qui me vient, est que je les aide à poser des échafaudages autour d’eux pour entreprendre de refaire la structure de leur maison sans danger qu’elle s’écroule.

L’état d’esprit pour commencer un coaching et non une thérapie :

« J’entreprends un coaching parce que je me rends compte que la personnalité, l’Ego que j’ai bâti autour de mon être, me rend prisonnier aujourd’hui et m’interdit le bonheur. Mes fonctionnements ne me rendent plus suffisamment heureux, paisible et confortable dans ma vie. J’ai compris que j’avais à remettre en question mes fonctionnements, ma manière de voir ma vie, la vie.

Je me suis rendu compte que je suis accroché à de fortes croyances qui limitent mon champs d’action. Je suis conscient à quel point je répète les mêmes situations qui ne me conviennent plus et que je ne supporte plus. J’ai envie de changer. »

Un coaching/Accompagnement est-il plus long qu’une thérapie ou inversement ?

Je ne parlerai pas en terme de longueur d’un accompagnement, il n’y a pas de règles. Je parlerai plus d’après mon expérience d’une petite centaine de suivis, de besoin de moments plus ou moins longs où on a envie d’être soutenu, compris et accepté tels que nous sommes, pour cheminer à notre vitesse vers le changement ou l’amélioration de notre vie.

Quand on se sent fort, on arrête à n’importe quel moment le coaching. Quand on sent intérieurement qu’on a plus besoin de l’autre, c’est le bon moment. En général, l’accompagnant et l’accompagné le sentent au même moment ou presque.

Pour une thérapie, je ne me prononcerai pas, je ne suis pas compétente en la matière. Je ne peux que faire le constat en rencontrant des personnes qui travaillent sur eux en psychothérapie, psychanalyse ou psychiatrie, qu’une thérapie s’étend sur plusieurs années, voir décennies.

Mon travail de coaching avec vous

Faire un coaching avec moi, c’est accepter de voir les influences de notre passé et de notre entourage sur notre manière de fonctionner dans le présent. C’est petit à petit, sortir du rôle de la victime pour devenir maître de son destin. Notre avenir se joue aujourd’hui.

Ensemble, construisons un meilleur avenir.

4 commentaires sur “Coaching ou thérapie?

  1. C’est marrant cet article, je me demandais il a une heure si j’allais faire appel à un coach. Et, l’Univers, à travers vous, me donne une réponse. Merci 🙂

  2. Merci pour ce texte qui pose une question importante. Quelle différence et où se situe le frontière? J’ai fait un travail avec les deux : des thérapeutes et des coachs. Et je te rejoins : être coach ce n’est pas être thérapeute, même si l’humain est au coeur des deux.
    La thérapie je l’ai enclenché pour me “soigner”, pour sortir d’un mal-être. Cela veut dire déjà, qu’on reconnait et qu’on accepte que quelque chose ne “tourne pas rond” et qu’on a besoin d’une aide extérieure pour en parler et l’identifier. Une fois ceci évacué, je me sentais mieux et plus légère. Et puis j’avais ouvert une porte, dévérouillé quelque chose.
    Le coaching, je l’ai enclenché après trois ans de thérapie parce que j’avais besoin d’être accompagnée concrètement dans mon envie de changement de vie. Je voulais poser des actes pour changer. Là encore, je savais que seule je n’y arriverais pas, que j’avais trop de peurs et de freins pour sauter le pas toute seule. Le coaching m’a aussi permis de me soigner d’une certaine manière, parce qu’il m’a amené à prendre conscience de fonctionnement bloquant et à les changer petit à petit, me débarrassant un peu plus à chaque fois de certaines peurs.

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