B comme Burnout

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Je fais malheureusement le constat, depuis 2008, année de départ véritable de mon activité d’accompagnante, qu’il y a de plus en plus de personnes victimes de burnout.

A l’époque, j’avais reçu dans le même mois, en rendez-vous de voyance, quatre personnes en burnout. Avant de connaître le diagnostique médical, le même message se répétait depuis des mois. Ce sont, à la base, des personnes intègres, avec une grande conscience professionnelle, qui se sont toujours investies à fond dans leur poste. Elles ont été harcelées insidieusement par leurs supérieurs hiérarchiques manipulateurs. On leur mettait une grosse pression sur la tête, sans aucune reconnaissance à la clé. Elles finissaient par se retrouver démotivées, voire désabusées, complètement décentrées, en perte d’énergie, au bord de l’épuisement. Elles vivaient un état dépressif lié à leur vie professionnelle. Aucune n’était capable de se positionner fermement pour se défendre et faire face à ces gens peu scrupuleux. Au contraire, elles continuaient à se plier en quatre inlassablement afin d’atteindre des objectifs inaccessibles. Les messages qui, depuis des mois, leur étaient destinés en voyance, leur recommandaient de se reposer (pour deux d’entres elles c’était depuis deux ou trois ans)afin de prendre du recul et de retrouver leur discernement. Or elles ne pouvaient concevoir de freiner leur rythme infernal. Il leur fallait atteindre coûte que coûte leurs objectifs pour tenter de convaincre leurs supérieurs de leur valeur professionnelle.

J’avais beau insister sur le besoin de se reposer et de prendre du recul, elles adoptaient le même comportement dans une nouvelle entreprise, après avoir fini par démissionner. Elles n’en faisaient donc qu’à leur tête et ne s’arrêtaient jamais. Elles ne se rendaient pas compte de leur état d’usure. Je remarquais combien elles étaient coupées de leur corps, de leur intuition et de leur petite voix intérieure. De toute façon, elles étaient incapables de s’imaginer cessant de travailler ou acceptant l’arrêt maladie que leur médecin leur préconisait. A ce moment-là, mon réflexe a été de leur proposer des soins Reiki ou d’interrompre les rendez-vous, en leur recommandant de consulter leur médecin traitant et d’accepter l’arrêt de travail conseillé. Me taire, pour moi, relevait de la non assistance à personne en danger. Ces quatre personnes, je les ai vues changer en un mois. Elles ont ouvert les yeux sur ce qu’elles vivaient et ne pouvaient plus retourner travailler. Elles ont pris du temps pour elles et pour construire une nouvelle vie professionnelle.

Ce burnout n’arrive jamais par hasard

Les personnes en burnout veulent profondément ou secrètement changer de vie. Elles ne sont pas capables de s’arrêter ou ne savent pas prendre le recul nécessaire pour savoir comment faire. Leur corps finit par craquer parce qu’elles poussent le bouchon trop loin et tirent sur la corde jusqu’à ce qu’elle se casse.

Il touche principalement les hypersensibles, jugés et critiqués par leur entourage depuis l’enfance, qui n’ont pas été reconnus dans leur unicité et accompagnés, petits, à développer leur créativité et leurs dons. Ils ont plutôt été rejetés et mal acceptés dans leur famille. Ce rejet les a conditionnés à faire tout pour satisfaire leurs éducateurs. Ils se plient en quatre pour faire plaisir à ceux qui ont autorité sur eux. Ils sont devenus tellement exigeants avec eux-mêmes qu’ils mettent la barre très haut tout le temps. Leur propre exigence augmente au fil du temps. En général, ils ne savent ni s’arrêter, ni s’occuper d’eux. Leur agenda est plein comme un œuf. Il est donc indispensable de les accompagner à se poser et à se faire du bien durant plusieurs mois, voire plus d’une année. Quand on n’a pas l’habitude de s’occuper de soi, il est impossible de le faire seul du jour au lendemain. J’ai constaté, malheureusement, que les personnes en burnout qui ne sont pas accompagnées par un professionnel sur une longue période, pour retrouver de l’énergie et devenir autonomes dans leur bien-être, revivent la même situation ad vitam aeternam.

Alors, avec cet outil qu’est le reiki par exemple, plus un suivi régulier avec un accompagnant qui aidera à desceller l’origine du problème de rejet, cette dépression professionnelle se guérit en général avec le temps. Lorsque la personne commence à prendre le relais et à retrouver le goût de ses passions d’antan, elle peut enfin accepter de faire de ses hobbies son métier, par exemple, sans avoir peur d’être jugée.

Faites un travail d’introspection avec un professionnel si vous vivez des burnout. Seul, il est difficile de ne pas retomber dans le même panneau. C’est beaucoup plus long parce qu’on doit développer la confiance en soi et sa valeur humaine pour renoncer à la reconnaissance des autres.

Après le burnout, quand nous avons vraiment accepté le temps comme ami et que nous misons sur nous-mêmes en nous donnant les moyens et le temps, nous prenons notre place. Nous nous reconnaissons comme quelqu’un de valeur. Nous finissons par remercier ce burnout d’être survenu pour stopper cette manière de vivre et ces fonctionnements d’ego qui ne nous convenaient pas, dans le fond, et nous faisaient mourir à petit feu…

Souffrir pendant des années n’est plus la destinée de l’homme. Aidons les autres à s’éveiller au bonheur. Une pratique énergétique, le repos, une psychothérapie les aident à vider le trop-plein de retenues et de frustrations, les relient à leur profondeur et à leur joie de vivre. La pratique quotidienne d’auto-soin reiki, dans un second temps, reste pour moi un excellent outil pour un citadin, qui, petit-à-petit, se recentre sur ses priorités, reste dans le discernement et se branche à ses sens, à ses émotions et à son cœur.

Que faire après un burnout ?

La seule chose à faire après un burnout, pour aller mieux, est d’abord de se reposer un mois ou deux. Ne rien faire, à part dormir et se détendre, passer du bon temps sans impératif de temps, sont les meilleures solutions pour se sentir mieux. Ce temps de pause permet de prendre du recul sur ce qui s’est passé, d’ouvrir les yeux sur ses responsabilités, de se donner le temps et les moyens de reprendre les rênes de sa vie. En entreprenant, en parallèle, un travail d’introspection avec un spécialiste de l’accompagnement, nous sommes conduits, avec le recul, à comprendre les racines du problème afin d’éviter de retomber dans les mêmes travers. Cela prend du temps.

Le burnout est un court-circuit du corps qui refuse de continuer à vivre les mêmes schémas de dépendance à l’autorité et d’absence d’autonomie. Il nous débranche de la tête et nous interdit de continuer à vivre l’insupportable. Il nous alerte de notre mal-être pour que nous retrouvions le lien avec notre joie de vivre.

Le corps est un merveilleux messager pour qui veut bien l’écouter. Il sait mieux que notre tête ce qui est bon pour lui…

 

4 commentaires sur “B comme Burnout

  1. Je viens de lire votre article Marie Laure, et ai donc demandé ce qu’allait me faire comprendre 2016…. Et voilà 😉 burn out… Je suis en plein dedans… Il y a fallu un évènement qui m’a fait terriblement peur (je me suis étouffée en mangeant ce dimanche… Une “fausse route”… heureusement que mon compagnon était là sinon….. Je suis donc allée voir mon médecin hier… J’ai un arrêt d’une semaine….. on verra, je m’écoute, j’écoute maintenant les leçons de l’Univers et de mes guides….. Qui m’avaient prévenue la veille via une de mes consultantes par ce message “arrête de repousser l’échéance, arrête toi….. ” merci à vous pour vos articles toujours très inspirants…

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